Le peintre Jacques Paris expose au centre d'art contemporain à Embrun dans les Hautes-Alpes.
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Kurtz

Kurtz

 

Exposition à Château d'Oléron de Kurtz, Polyptyque, 160 x 500 cm, 6 formats assemblés, technique mixte sur papiers marouflés sur bois et toile, 2020-2021
"Kurtz" est un ensemble d'un vingtaine de formats variés, qui sont l'objet d'assemblages variables. Une version de 6 formats a été montrées dans l'exposition collective "Arts Actuels" dans l'arsenal de la citadelle de Château d'Oléron en Charente Maritime en juin 2021.


Kurtz I et II, pigments frottés sur papier Arches, sous verre, 120 x 80 cm, 2020

A partir d'une lecture du livre de Joseph Conrad "Au coeur des ténèbres", cette suite de peintures s'attache à un portrait imaginé ou à la figure de Kurtz, un homme que, dans le récit, le personnage de Marlow, à bord d'un steamer rafistolé, est chargé d'aller rechercher très loin quelque part sur une rive du fleuve Congo, dans les années 1890, alors que se met en place la colonisation de l'Afrique par l'Occident. Kurtz peut représenter l'homme blanc fasciné par ce qu'il découvre, ivre de sa puissance d'asservissement, de spoliations des hommes et des richesses qu'il s'approprie au nom de la domination aveugle européenne à laquelle il se soumet et, in fine, succombe, après avoir prononcé ces mots "l'horreur, l'horreur..." (NB : "au coeur des ténèbres" est à l'origine du film "Apocalypse now" réalisé par Francis Ford Coppola en 1979, dans lequel Marlon Brando figure Kurtz.)

 

Cycle Kurtz (suite)

Kurtz (crâne) I II III, 22 x 22 cm, pigments et collage sur papier, 2021

Les peintures du cycle Kurtz commencent à l'automne 2020, à partir du livre de Joseph Conrad "Au coeur des ténèbres. Après des essais, au nombre de 6, format 120 x 80 cm, pour faire apparaître un portrait du personnage de fiction qui est au coeur du récit sous le nom de Kurtz, de plus petits formats, 25 x 25 cm environ, essaient de pénétrer encore plus en avant cette figure, considérée aujourd'hui comme un mythe entrant dans l'histoire de la colonisation européenne en Afrique : la série des "crânes", à ce jour un dizaine de pièces, s'attache à des fantasmatiques formes inventées tirées de l'ossuaire du chimérique "cimetière des éléphants", lui-même lieu du roman historique forgé par les Blancs, sans doute pour masquer qu'ils avaient eux-mêmes massacrés les éléphants en masse, pour s'emparer de leur ivoire.



 


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