Rouges et cendres, 2011
Ces peintures ont été faites après un voyage sur, autour, en prises avec la réalité de la frontière Mexique-USA en compagnie de l'écrivain Kebir-Mustapha Ammi au Nouveau Mexique au printemps 2011, avec le projet de lier textes et peintures dans un ouvrage commun (projet en cours). Les peintures se sont faites en reprenant le motif d'une figure accroupie que j'avais dessiné devant ces sculptures funéraires de l'Egypte antique qui fixent "l'horizon de l'ouest" dans leur Voyage nocturne tel qu'en parle le "Livre des Morts égyptien" ; ce motif se présente comme une ombre-présence qui nous fixe et nous interroge muettement, posée sur un horizon faisant écho à l'espace des déserts de cette frontière entre deux mondes, nord-sud, riche-pauvre, blanc-basanné, frontière porteuse de mort que nous avons pu voir et ressentir comme une "porte de l'enfer" dans sa situation actuelle. J.P.
Ces peintures ont été faites après un voyage sur, autour, en prises avec la réalité de la frontière Mexique-USA en compagnie de l'écrivain Kebir-Mustapha Ammi au Nouveau Mexique au printemps 2011, avec le projet de lier textes et peintures dans un ouvrage commun (projet en cours). Les peintures se sont faites en reprenant le motif d'une figure accroupie que j'avais dessiné devant ces sculptures funéraires de l'Egypte antique qui fixent "l'horizon de l'ouest" dans leur Voyage nocturne tel qu'en parle le "Livre des Morts égyptien" ; ce motif se présente comme une ombre-présence qui nous fixe et nous interroge muettement, posée sur un horizon faisant écho à l'espace des déserts de cette frontière entre deux mondes, nord-sud, riche-pauvre, blanc-basanné, frontière porteuse de mort que nous avons pu voir et ressentir comme une "porte de l'enfer" dans sa situation actuelle. J.P.
"Rouges et cendres 1 à 8", pigments sur papier Arches, 80 x 120 cm, 2011